Nom : Qu’est-ce qu’un nom sinon un rattachement humain à d’autres personnes ? Je renie mon nom, je l’oublie et le laisse dans les méandres de mon passé.
Prénom : Bien-aimée
Age apparent : A gardé l’apparence qu’elle avait à ses 25 ans…
Sexe : Peu importe le sexe, homme, femme, que cela change-t-il ? Seul celui qui sait voir mérite de savoir.
Poste occupé dans la Confrérie : assistante du maître de cérémonie.
Histoire : Cela fait si longtemps… Je ne me souviens presque plus, mes souvenirs se perdent en moi et ne ressurgissent qu’aussi brumeux qu’un rêve de la nuit passé. Seul les détails les plus important restent, et là nous voyions tout ce que nous avons ignoré et rejeté dans la vie alors que seul ces êtres comptaient réellement… ça fait si mal de ce souvenir…Je ne crois pas pouvoir, je ne peux pas…Laissons ces pitoyables relents d’humanité au fond de notre être et allons de l’avant. Vivons tel des êtres supérieurs, car nous le sommes.
Description mentale : Que dire d’une jeune femme telle que Bien-aimée…Peut être que l’organe le plus développé de la demoiselle est la langue. Dotée d’une langue acérée elle n’hésite pas à fouetter son entourage de remarques ironiques voire sarcastiques, que ce soit Autres ou ceux de sa propre race. Elle aime à torturer psychologiquement tout ce qui l’entoure et le fait bien.
Au premier abord vous pensez rencontrer une femme d’une vingtaine d’années, timide aux joues virant au rose à la moindre remarque déplacée. Mais vous vous rendez vite compte que quelque chose cloche… Au bout de quelques minutes passées avec elle vous distinguez désormais un léger sourire en coin qui évolue peu à peu au fil de la conversation… Et qu’elle est cette étrange lueur dans ses yeux ? Ses propos mielleux prennent au fur et à mesure de l’acidité et ses remarques se font plus acerbes.
Elle vous observe, vous test, cherche vos limites. Vous pouvez vous sentir déstabilisé, vous mettre en colère, devenir violent. Mais jamais elle ne perdra son calme, s’enjouant presque de votre désarrois.
La jeune femme aura cependant quelques difficultés au début avec les Autres, ces étranges personnages débarquant avec d’étranges objets magiques et une mentalité des plus improbables dérangeant toutes les règles de la bienséance.
La jeune femme apprécie beaucoup le maître de cérémonie, pas en sa personne mais surtout sa capacité à parler aux foules. Et ses méthodes d’endoctrinements sont merveilleuses à observer, la jeune femme ne loupera donc aucune occasion de l’observer en ces moments. Malgré son admiration elle n’a jamais réussi à se comporter comme une parfaite assistante, ce comportant avec l’homme comme avec tous les autres membres de la maison (quoi que ces remarques soient beaucoup moins brutales pour lui), elle prend donc un malin plaisir à enrober ses flatteries d’une subtile touche de sarcasme.
La demoiselle prendra un air outré à tous propos déplacés mais elle n’est tout de même pas une sainte (bien qu’elle ne se soit jamais donnée entièrement à un homme, se stoppant toujours avant l’acte) et aimera de temps à autres jouer avec un homme (après avoir vérifié que le maître de cérémonie et son fouet ne soient pas dans les parages.)
Attitude envers les "Autres" : Ces bêtes ne sont que des animaux de compagnie avec lesquelles nous jouons. Tels les moutons de Panurge il suffit qu’un se lance pour que les autres suivent. Son attitude est de temps à autre joueuse, de temps à autre distante mais en tout cas la demoiselle n’oublie pas sa place et rabaisse autant qu’elle le peut ces pitoyables êtres humains…Elle aime à les torturer psychologiquement et à leurs adresser une ou deux remarque ironique voire sarcastique lorsqu’elle rencontre l’un d’eux dans les couloirs.
Description physique : Tout être tel que nous se pose forcément un jour la question fatidique : quelle apparence vais-je prendre ? J’aimais bien mon apparence originelle, mais allez vous déplacer dignement alors que vous n’êtes qu’un tas de lianes…Je vous assure que ce n’est pas bien pratique, de plus on perd la faculté de regarder les Autres de haut. Ce plaisir retiré ne donne qu’un goût amer à notre apparence de base…Je choisi donc, comme beaucoup des miens, de revenir marcher sur mes jambes…
On ne distinguait pas grand-chose dans la pénombre apparente de la petite chambre. Les oreilles se tendaient et on remarqua le bruissement d’une jupe contre le sol envahi, par endroits, de lianes. Un rayon de soleil réussi à percer, au travers de l’épaisse toison que formait la végétation sur la fenêtre, et illumina un morceau de chaire blanche. La forme humaine était féminine, sa peau laiteuse était perlée par l’humidité ambiante et des gouttelettes ornaient ses cheveux roux remontés en une sorte de chignon.
La tête de la femme de petite taille se tourna et le rayon de soleil traversa son visage. Ses cheveux tombaient en une myriade de mèches colorées autours d’un minois aux traits fins. Sa bouche aux lèvres pleines, s’étira en un sourire moqueur alors que ses yeux ambre brillant regardaient le nouveau venu avec une touche d’ironie. Ses longs doigts fins, que portait son bras long et blanc, vinrent frotter le bout de son petit nez légèrement retroussé.
Alors que sa poitrine se soulevait lentement au même rythme que les petits nuages de buée qui s’échappaient de ses lèvres entrouvertes alors qu’elle respirait. Sa taille fine était brisée par des hanches généreuses mises en valeurs par des jupes d’époque. Et alors qu’elle tendait son bras en avant telle une invitation, un parfum suave de rose se fit sentir. L’Autre n’hésitait plus à entrer, il s’approcha de la Dame comme dans un rêve. La porte se referma sur eux alors que Bien-aimée s’apprêtait à dévorer les liquides de sa proie.
Tenue vestimentaire : Un corset blanc au laçage savamment étudier et au tissu et dentelles de qualité auquel ont été ajoutés deux manches bouffantes aux nombreux nœuds et fils disséminés artistiquement. Il semble que son armoire ne soit remplie que du même vêtement fait en série. En réalité la jeune femme avait commandé une série de ce vêtement à un couturier au prix extravagants. Le bas se compose essentiellement de jupes noires à dentelle blanche au style évoquant légèrement la mode gothique actuelle. Mais leurs formes restent variées et diverses et changent selon l’humeur de leur propriétaire.
Bien-aimée ne porte jamais de chaussures ni de bas, préférant sentir le sol de ses petits pieds nus.
Capacités, talents : Le piano. Quoi de plus agréable que de sentir ses doigts frôler les touches ivoires d’un clavier et en sortir un son mélodieux. Ses doigts s’agitent à la manière de ceux d’un virtuose sur le clavier du piano de sa chambre et en tire des mélodies exotiques et agréables à l’oreille.
Possessions : Un petit crucifix suspendu à une chaînette en or autour de son cou.
Chambre : Une petite chambre munie d’une fenêtre où quelques rayons de soleil percent de temps à autre. Le mobilier d’époque est des plus simples, la chambre n’étant qu’une chambre d’amis et seul le piano à été débarrassé des lianes qui ont envahis le reste de la pièce. Le sol n’est plus qu’un parterre de végétation.
Spores : Lorsqu’elle relâche ses spores les membres alentours voient leurs muscles se crisper jusqu’à provoquer de douloureuses crampes le temps qu’elle puisse s’échapper…
Sève : Sa peau sécrète une sève à l’odeur agréable de pin ayant un effet apaisant sur l’esprit et sur le corps (sorte de contre exemple de ses spores.)
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