Lavie Grimm - Autre

-Nom: Lavie Grimm
-Age: 16 ans
-Sexe: Féminin
-Métier : Collégienne

-Histoire : Mon histoire hein ? Qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ? Vous êtes comme tous les autres, vous faites semblant de vous interesser, mais en vérité il n’y a que votre petite personne qui compte. Même ici y’a pas moyen d’être tranquille. Bien la peine que je plaque tout pour avoir la paix. Mes parents me faisaient chier, l’école me faisait chier, et maintenant c’est votre tour… Vous savez quoi ? Restez loin de moi et tout le monde sera content. J’me fais mes fix et vous faites votre vie…

-Description mentale : Lavie est une adolescente extrèmement perturbée. Son passé, dont elle ne parle jamais, en est à l’origine. Capable de devenir très agressive si on tente d’aborder le sujet. Elle souffre, à un faible degré, d’une certaine forme d’autisme suffisament importante cependant pour la pénaliser en société. Cela se traduit par de longues périodes d’absences qu’elle même s’amuse à appeler ses « phases Immelmann ». Lavie recherche au travers de la drogue un moyen de rester encore plus longtemps dans cet univers imaginaire qu’elle a finie par se créer. Le reste du temps, malgré une certaine crainte de l’autre, caractérisée par une attitude froide et distante, elle est capable de s’attacher très rapidement à quelqu’un. Mais, malgré tout, son passé reste un sujet tabou capable d’anéantir une relation en une micro seconde.

-Description physique : Lavie est extrèmement pâle de peau, signe d’une certaine fragilité physique, ce qui contraste fortement avec ses longs cheveux noirs et raides qu’elle laisse volontiers tomber devant son visage. L’un de ses yeux est bleu et l’autre vert, deux couleurs claires soulignés par de permanentes cernes naturelles dues, d’une part à un manque de sommeil évident ainsi qu’à diverses autres choses. Corpulence normale quoi qu’un peu maigrichonne et taille normale, elle n’est pas d’un physique à tomber par terre mais possède un certain charme non négligeable qui pousse les gens à s’interesser à elle.

-Tenue véstimentaire : Lavie est ce que l’étiquette, puisqu’il faut en coller sur tout le monde, nommerait une « gothique ». Elle affectionne tout particulièrement le noir et les couleurs sombres en général (violet, gris, bleu etc…), et s’affuble généralement d’un simple gilet à capuche très étriqué lorsqu’il est fermé, dont elle porte la capuche le plus souvent possible, d’une jupe plissée se terminant par des dentelles, de collants aux motifs délicieusement kitschs (à savoir une multitude de petits cranes…), on la verra tantôt avec des rangers dont le bruit des boucles annonce généralement son arrivée, tantôt avec des docks marteens montantes qu’elle prend bien la peine de lacer jusqu’en haut. Rien de surprenant en quelques sortes.

-Capacités, talents : Hormis le fait qu’elle puisse rentrer en « phase Immelmann » sur commande, elle a également l’oreille parfaite. Capable de reconnaître n’importe quelle note de musique entendue. Elle s’amuse d’ailleurs régulièrement à coder les entrées de son journal intime en phrases musicales et a la facheuse manie, pour agacer son monde, de répeter les phrases, à son intention, auxquelles elle n’a pas envie de répondre, en suites de notes.

-Possessions : « La divine comédie » une très vieille édition avec couverture en cuir datant de 1900. Elle l’a dégotté pour trois fois rien dans une brocante juste avant de fuguer. Ce livre ne la quitte jamais. Un Ipod avec tous ses cd’s et mp3’s. Son journal intime dont la couverture arbore un Ouroboros.

-Chambre : Dans sa chambre tout est exactement comme à son arrivée. Tout à l’exception d’un sac de voyage, rempli de ses vêtements, malhabillement dissimulé sous son lit. Elle s’est décidée pour cette chambre à cause de l’impression de démesure de tous les objets qu’elle contient ( impression d’ailleurs renforcée par la hauteur des plafonds). De très hautes fenêtres, un secrétaire en bois de hètre probablement parcouru par quelques milliers de termites mais à l’allure encore étonnament solide. Une antique coiffeuse dont les glaces sont parsemées de fissures. Et un lit à baldaquin tout aussi démesuré que le reste. Tout cela, malgré la taille des fenêtres, baignant dans une atmosphère lourde due au manque de lumière.